Un moment dans le Nord : le ministre Vandal discute du Programme des jeunes chasseurs avec des membres de la communauté à Arviat (vidéo)

À Arviat, au Nunavut, la Subvention pour le soutien aux chasseurs-cueilleurs et le Programme des jeunes chasseurs (non disponible en français) font front commun pour :

Daniel Vandal, ministre des Affaires du Nord, a parlé avec des coordonnateurs et des participants du Programme des jeunes chasseurs.

Transcription

Texte à l'écran : Tour virtuel du Nunavut

Texte à l'écran : À Arviat, au Nunavut, la Subvention pour le soutien aux chasseurs-cueilleurs et le Programme des jeunes chasseurs font front commun pour augmenter la résilience aux changements climatiques, améliorer la sécurité alimentaire et accroître le bien-être et les relations sociales au sein des communautés.

Hon. Dan Vandal : Le Programme des jeunes chasseurs est un excellent exemple de tout ce qui devient possible quand on intègre jeunes et modes de vie traditionnels. Je pense qu'en apprenant des Aînés et en devenant des maîtres d'une chasse durable et de l'observation de l'environnement, vous devenez des leaders de demain et d'aujourd'hui de votre communauté.

Texte à l'écran : Discussion ouverte avec le ministre des Affaires du Nord, Dan Vandal, sur les programmes de chasse menés par les communautés et qui viennent en aide aux Inuit du Nunavut, à commencer par le Programme des jeunes chasseurs.

Kukik Baker, directrice exécutive de l'Aqqiumavvik Society : Nous avons commencé en tant que programme de sécurité alimentaire où nous voulions avoir des activités pour les jeunes, mais aussi de la nourriture provenant de la terre, de la nourriture traditionnelle, les régimes alimentaires de nos peuples.

Texte à l'écran : Le Programme des jeunes chasseurs recrute 10 enfants 4 à 5 fois par an.

Kukik Baker : Nous avons lancé le Programme des jeunes chasseurs en 2012 en tant que projet de sécurité alimentaire dans le cadre duquel nous emmenons des enfants sur le terrain pour leur apprendre les pratiques de chasse traditionnelles et les valeurs et croyances des Inuit en matière de gérance de l'environnement. Au fil des ans, nous avons ajouté un volet d'observation où ils apprennent à observer les différents animaux et l'environnement qui les entoure.

Keenan « Nooks » Lindell, coordinateur de Ujjiqsuiniq : C'est un programme de 8 à 10 semaines où nous enseignons aux enfants les techniques de chasse, mais aussi les valeurs inuites à la base de ces techniques dans notre culture. C'est vraiment un excellent programme. J'aurais aimé pouvoir en bénéficier quand j'étais plus jeune. Je crois que les enfants y apprennent beaucoup. Ils acquièrent de nombreuses compétences de vie et surtout des valeurs qui leur serviront toute leur vie.

L'honorable Dan Vandal : Pouvez-vous me décrire le fonctionnement de votre programme?

Keenan « Nooks » Lindell : Chaque fois que je me réveille le matin, la première chose que je fais, c'est regarder le temps qu'il fait. C'est vraiment la météo qui détermine ce que nous allons faire. Les choses principales que nous essayons d'enseigner aux jeunes sont non seulement les compétences nécessaires pour être chasseur, mais aussi toutes les valeurs qui y sont liées. Il y a aussi cette franche camaraderie et la possibilité d'apprendre tous ensemble. Lundi, nous avons fait notre première excursion en bateau et Rayn Copeland a attrapé son premier béluga.

Joe Karetak, coordinateur de l'IQ et Aîné, gouvernement du Nunavut : La tradition veut que lorsqu'une personne tue sa première baleine, on la distribue à tout le monde. C'est ainsi qu'on s'améliore en tant que chasseur.

L'honorable Dan Vandal : Comment est-ce que la pandémie de COVID-19 a affecté votre programme?

Kukik Baker : Nous avons changé la taille des groupes pour qu'il y ait moins de participants avec l'instructeur et chaque participant fait quelque chose de différent. Certains peuvent être dans l'atelier, d'autres sur le terrain et d'autres en salle de classe pour y apprendre.

Texte à l'écran : La COVID-19 a été bénéfique pour la faune.

Joe Karetak : La température est plus élevée qu'elle ne l'a été au cours de ces 20 dernières années environ. Donc les animaux sont là, il y en a beaucoup plus, beaucoup de poissons, de baleines, de caribous.

L'honorable Dan Vandal : Vous dites donc que grâce à la COVID-19, il y a eu un certain nettoyage dans votre région?

Kukik Baker : Oui, comme je le disais, plus on reste à la maison et mieux se porte notre terre. Nous sommes conscients que l'ours polaire ne devrait pas être l'effigie des changements climatiques. L'ours polaire représente plutôt la capacité d'adaptation car ce sont des animaux vraiment capables de s'adapter et quoi qu'il arrive autour de nous, ils trouveront un moyen de survivre et nous aussi. 

L'honorable Dan Vandal : Dès que nous en aurons terminé avec la COVID-19, j'aimerais beaucoup aller à Arviat, à Baker Lake et à Rankin Inlet pour visiter votre territoire et voir le travail que vous faites sur le terrain. Je vous félicite pour votre excellent travail.

Texte à l'écran : Merci à nos participants :
Programme des jeunes chasseurs d'Arviat au Nunavut
Joe Karetak, coordinateur de l'IQ et Aîné
Liam Arloo, participant du programme
Wyatt Suluk, participant du programme
Keenan « Nooks » Lindell, coordinateur de l'Ujjiqsuiniq
Kukik Baker, directrice exécutive

Texte à l'écran : Vidéo rendue possible grâce à la fondation Movember

Texte à l'écran : Mot-symbole « Canada »

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